Au programme de l’apéro littéraire de décembre, une carte blanche aux éditions Luce Wilquin avec :
- Isabelle Bary «Ce qu’elle ne m’a pas dit»,
- Mathilde Alet «Petite fantôme»,
- Françoise Houdart «Éclipse»
- Jean-Pol Hecq «Tea Time à New Delhi»
Au programme de l’apéro littéraire de décembre, une carte blanche aux éditions Luce Wilquin avec :
Ce mois-ci, deux films sont à l’affiche dans le cadre de l’exposition L’Afrique et les guérisseurs au Grand Curtius :
Sow, Ousmane : Ousmane Sow – Un film de Béatrice Soulé (26′, 1996)
D’abord, il y a le matériau qu’il emploie fait de terre, de pigment, de lambeaux de tissu, amalgame mystérieux et jamais vraiment codifié qu’il a lentement et longuement élaboré. Ensuite, les sujets qu’il traite assumés par de grandes statues qui montrent la vie quotidienne en Afrique ainsi que l’histoire et les souffrances de ce continent représentées dans des sortes de tableaux vivants. Ces groupes monumentaux, ces personnages impressionnants sont mis en scène pour témoigner des gestes ancestraux, transmettre la mémoire de l’Afrique.
Tsimba, Freddy : Mavambu ! – Un film de Rosine Mbakam, Mirko Popovitch (26′,2011)
Qu’est-il pour ceux qui l’entourent dans son pays ? « Un grand artiste, magicien, sorcier, fou » ? Un « ermite »… pour lui-même, en tous cas. Face caméra, sur fond noir, en plan rapproché, Tsimba se livre et se raconte, tranquillement, chronologiquement, dévidant peu à peu les fils qui ont tissé son œuvre. Sa voix glisse en off sur Kinshasa aujourd’hui, saisissant Tsimba dans ses rues palpitantes, son quotidien, sa famille, son travail, ses gestes d’artiste. Ce procédé très simple semble faire surgir les images directement du récit de Tsimba, de sa voix intime, leur donnant parfois le statut presque magique de l’invocation. Et, peu à peu, se déploie la vision poétique de Tsimba à l’origine de ces œuvres, monumentales, faites de douilles de cartouches récoltées dans son pays, de bouts d’armes de guerre, de ferrailles mortelles.
Informations :
Sans réservation
Auditorium du Grand Curtius
136 En Féronstrée
Mercredi 20 décembre à 12h30
Prix : 3€
Le Comptoir du livre organise en collaboration avec la ville de Liège, un salon du livre dédié à la petite édition. Des petits éditeurs au Grand Curtius
Seront présents Actes nord, Artgo, Éditions du Basson, Boustro, Cactus inébranlable, Caïd, Les Carnets du Dessert de Lune, Centre daily-Bul & Co, Éditions du Cerisier, ChezRosi, CMDE, Drosera, D’une Certaine Gaieté / C4, Eastern Belgium at night, éditions abstraites, Librairie Entre-temps, Espace livres & Création, Fanzinorama, Galerie E² / Sterput, L’Hexaèdre, Hypnotisme, Indekeuken, Isabelle Francis, K1L, La houle, L’Âne qui butine, L’appât, L’arbre à paroles, Le Coudrier, Le Dernier Remorqueur, Le taillis pré, L’herbe qui tremble, L’usine / Empreintes, MaelstrÖm Reevolution, La Maison brûlée, La Gazette du Rock, On peut se permettre, Papier Machine, Patate, Private, Quadrature, Revers asbl, Éditions du spantole, Tandem, Temps mêlés, Tétras Lyre, Toison / Hélène Jean-Bon, Dérivations / Urbagora asbl, Venus d’ailleurs, Yellow now,…
Le salon se tiendra dans les locaux du Grand Curtius, le samedi 2 décembre de 10 h. à 18h. et le dimanche 3 décembre de 10 h. à 17 h.
Entrée Gratuite. Accès libre aux collections du musée tout le week-end. Ouverture officielle et verre de l’amitié le samedi à 11h30.
Le Grand Curtius, 136 Féronstrée, 4000 Liège et Quai de Maestricht 13, 4000 Liège.
Une organisation du Comptoir du livre
Info : +32(0)4 250 26 50
Le thème des danses, rituelles et religieuses, en Indonésie est aujourd’hui une attraction de masse, l’objet de propositions touristiques qui en font parfois perdre leur caractère sacré, profondément ancré dans la culture indonésienne.
L’exposition propose de revenir vers les origines de ces danses, aux étapes très ritualisées et vivantes, à travers les oeuvres de trois photographes majeurs du 20e siècle: Henri Cartier-Bresson, George Rodger (tous deux co-fondateurs de l’Agence Magnum) et Burt Glinn (ancien président de Magnum).
Les photographies sélectionnées s’échelonnent sur 20 ans, à l’occasion de trois voyages effectués sur place, à Bali, Sumatra, Djojakarta… par ces photographes: Cartier-Bresson en 1949, Rodgers en 1953, et Glinn en 1969.
Une cinquantaine de photographies, en noir et blanc et en couleurs, sont présentées au Grand Curtius. Cette exposition est entièrement inédite. Elle est créée spécialement par les Musées de Liège dans le cadre du Festival Eurapalia Indonésia, en partenariat avec Magnum Photos et avec le soutien de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Elle s’inscrit également dans le cadre des manifestations du 70e anniversaire de l’Agence Magnum Photos, qui a été fondée en 1947.
Exposition au musée Grand Curtius à Liège, du 9 novembre 2017 au 14 janvier 2018.
Tarif : Expo ‘Les Royaumes de la mer’ à La Boverie + Expo ‘Danses d’Indonésie’ au Grand Curtius : 12 €
Photos : Performance of the Ketjak in the village of Bedulu, near Ubud. Bali, Indonesia, 1953 © George Rodger/Magnum Photos & Preparations for the Baris Dance, Ubud, Bali, Indonesia, 1949 © Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos
Lieu Féronstrée 136 – 4000 Liège
Dates 9/11/17 > 14/01/18
Horaires Du lundi au dimanche : 10h – 18h. Fermé le mardi et les 11/11 – 25/12 – 1/01
Tarifs
Adulte 5 €
Senior, groupe, étudiant, sans emploi 3 €
Article 27 1,25 €
Gratuit pour les moins de 12 ans
GRATUIT sur présentation du ticket d’entrée de l’exposition ‘Les Royaumes de la mer’
Le Ticket d’entrée de l’exposition ‘Danses en Indonésie’ donne droit à une réduction à l’exposition ‘Les Royaumes de la mer’ (tarif groupe au lieu du tarif plein)
Irrésistiblement, l’Indonésie évoque l’exotisme, l’Asie du Sud-Est, ses cultures et ses épices. Depuis l’Antiquité, les épices ont été acheminées jusqu’en Europe et utilisées dans nos plats à travers les siècles. C’est l’histoire du voyage des épices d’Asie jusque dans nos régions, et leur utilisation, variable au fil des siècles, que raconte l’exposition «La route des épices. De l’Indonésie à nos assiettes ».
« Europalia Indonesia » est une occasion exceptionnelle de plonger dans la fabuleuse histoire des épices. Objets de fascination pour les Européens depuis l’Antiquité gréco-romaine, elles furent d’abord des ingrédients de parfums ou de médicaments, avant de gagner la haute cuisine de la Grèce hellénistique. Rome s’en empara avec gourmandise et les élites de la fin du Moyen Âge s’en éprirent au point d’être atteintes d’une véritable « folie des épices ». Délaissées par la cuisine classique française instaurée sous le règne de Louis XIV, elles reviennent aujourd’hui à la faveur de la mondialisation, des flux migratoires et de la mode pour l’exotisme.
Une denrée aussi chère et prestigieuse ne pouvait qu’attiser la convoitise. Bravant tous les dangers, les marchands romains se rendirent directement en Inde pour s’en procurer dès le 1er siècle avant notre ère. Les cités italiennes bâtirent leur fortune sur leur trafic à partir du XIe siècle et les Portugais redécouvrirent la route des Indes à la fin du XIVe siècle dans l’espoir d’imposer un monopole que leur disputèrent les Hollandais et les Anglais dans une guerre sans merci. De tout temps, les épices ont excité aussi bien les papilles que les appétits commerciaux. C’est cette fabuleuse histoire que vous invite à découvrir l’exposition « La route des épices. De l’Indonésie à nos assiettes ».
Grand Curtius
En Feronstrée 136 – 4000 Liège
Du 17.11.17 au 21.01.18 (de 10h à 18h, ouvert tous les jours sauf le mardi)
Entrée Gratuite