Comment aborder sa visite au musée en toute sécurité ? Edith vous explique tout en images !
Retrouvez également toutes ces informations dans notre article
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PRIX ARTISTIQUE RÉSERVÉ AUX GRAVEURS DE MOINS DE 35 ANS
Dacos nous a quittés le 14 juin 2012. Il a joué un rôle majeur dans la défense et la promotion de l’art de la gravure à Liège et bien au-delà. Aussi, la Ville de Liège, en étroite association avec la famille de l’artiste, organise depuis 2015 le Prix Dacos.
Ce prix est destiné à stimuler la création artistique contemporaine. Il sera décerné à un artiste âgé de moins de 35 ans pratiquant la gravure d’estampe au sens le plus large.
Appel à candidature
Comment répondre à l’appel à candidatures ?
Pour participer, envoyer un DOSSIER POSTAL DE CANDIDATURE avant le 1/11/2020.
Le dossier comprendra :
* Le formulaire d’inscription dûment complété (voir règlement).
* Un curriculum vitæ
* Cinq à dix reproductions d’œuvres de bonne qualité accompagnées d’une fiche technique (précisant format et technique).
Un jury composé de représentants de la Ville de Liège, de la famille de l’artiste et de membres extérieurs procèdera à la sélection des projets.
Le détail du concours : dans le règlement FRANÇAIS/ANGLAIS.
Informations : prixdacos@liege.be ou (0032)42218916.
‘DACOS’ TRIENNIAL GRAPHIC ARTS PRIZE, FOR ENGRAVERS
AGED LESS THAN THIRTY-FIVE YEARS OLD
Dacos left us on 14th June 2012. He played a major role in defending and promoting the art of engraving in Liège and beyond. Also, the City of Liège, in close collaboration with the artist’s family, is organising the first edition of the Prix Dacos (“Dacos Prize”) on 2015.
This prize is intended to stimulate contemporary artistic creation. It will be awarded to an artist, aged less than 35 years old, who practises print engraving in the broadest sense.
Consult here the rules of the prize : ENGLISH.
Le photographe Thierry Lechanteur nous propose la visite virtuelle des différents salles du Grand Curtius. Débutons la balade par la salle de la Préhistoire :
Les artéfacts préhistoriques exposés, issus des anciens Musées d’Archéologie et d’Arts décoratifs, proviennent essentiellement de la collection Marcel de Puydt – donation faite à la Ville de Liège en 1920 – ; fruit des recherches personnelles de cet archéologue pendant près de 50 ans, et des fouilles menées à Spy (1885-1886) et en Hesbaye (1888 – début du 20e siècle). Avec la donation Georges Cumont (1914), cette donation exceptionnelle permit de constituer une des collections de Préhistoire les plus riches du pays.
Sa description s’accompagne de prises de vue qui vous permettent, dès à présent, de visiter la salle virtuellement :
Cela vous a plu ? Effectuez la visite virtuelle complète du musée.
En déambulant dans les couloirs du musée, difficile de s’imaginer les nombreux métiers qui assurent son fonctionnement au quotidien. C’est notamment le cas des restaurateurs dont la mission, pourtant essentielle, consiste à veiller au bon état des collections et à les préparer en vue de leur exposition. Le temps d’un article, Christophe et Audrey vous invitent à passer la porte de leur atelier et à en découvrir un peu plus sur ce travail, d’ordinaire effectué à l’abri des regards.
Restaurer, ce n’est ni inventer, ni adapter l’œuvre afin de la faire correspondre à certains critères de beauté. Il s’agit de poser un diagnostic précis qui orientera le type de traitement à réaliser. Pour cela, l’œil est notre premier outil nous confie Audrey Jeghers, spécialiste en restauration de tableaux, ou plutôt ‟conservation – restauration″ comme l’appellent désormais les gens de la profession en raison des différentes natures de travail à effectuer.
Alors que la conservation ne tiendra pas compte de l’aspect esthétique de l’œuvre mais tentera plutôt de prévenir les dégâts et de les réparer, la restauration se souciera davantage de son rendu final.
À ce stade, vous êtes en droit de vous demander « concrètement, en quoi est-ce que cela consiste ? ». Pour y répondre, Christophe Remacle, lui aussi spécialisé dans la restauration de tableaux, nous a gentiment ouvert les portes de l’atelier et a pris le temps de tout nous expliquer. Car comme il le rappelle : restaurer ce n’est qu’une partie de notre métier.
Qu’il s’agisse de connaître les propriétés des différents solvants nécessaires au dévernissage du tableau ou de s’assurer de maintenir les œuvres dans des conditions optimales de conservation, la pratique de la restauration mobilise autant de connaissances scientifiques qu’artistiques.
C’est dans cette optique de dévoiler les différentes facettes de son métier qu’en 2019, Audrey s’est temporairement installée dans un espace habituellement dédié aux collections du musée afin de restaurer le tableau « L’Exode de Jacob » de Cornelis Buys. Au-delà de permettre aux visiteurs qui le souhaitaient de la regarder travailler, cette véritable première au Grand Curtius s’est accompagnée d’une série d’ateliers ouverts au cours desquels le public était invité à échanger avec Audrey tout en recevant des explications sur les produits et techniques utilisé(e)s lors des différentes phases de la restauration. Vous nous avez manqué ? N’hésitez pas à consulter, ici, le déroulement des événements.
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Occupez vos enfants en leur proposant de mettre en couleur quelques œuvres du Grand Curtius.
Téléchargez le pdf ICI et imprimez-le au format A4.
Vous trouverez ci-dessous une petite présentation de ces œuvres.
Le Chevalier Antoine de Bolsée
Rendez ses couleurs au fier Antoine de Bolsée, chevalier bienfaiteur du prieuré de Saint-Nicolas-en-Glain. Le nom de ce personnage, l’écriture de l’inscription retrouvée sur le monument à son effigie et la typologie de l’armement représenté permettent d’établir qu’il aurait vécu durant la première moitié du 13e siècle.
Son heaume fermé protège complètement la tête. Il porte un haubert de mailles, en partie caché par une cotte d’armes, et dispose d’un bouclier en écu, orné des armoiries de son propriétaire.
Le manuscrit que renferme cette reliure proviendrait de l’abbaye de Stavelot et a été écrit vers 930. Le plat de la reliure, sculpté en ivoire, montre le Christ entouré de figures allégoriques représentant les vertus Courage, Justice et Tempérance ainsi que les quatre fleuves du paradis (Fison, Géon, Tigre et Euphrate). Saurez-vous les retrouver ?
Dans le registre inférieur se trouve un homme agenouillé, tenant un livre dans sa main. L’inscription latine qui l’entoure porte à croire que le donateur pourrait être Notger, Premier Prince-Évêque de Liège, fondateur de l’église Saint Jean dont provient l’évangéliaire.
Les plaques dorées sous forme de décor de feuillages ont, elles, été ajoutées dans le courant du 15e siècle.
Et vous ? Comment choisirez-vous de le décorer ?
Cette Vierge est une Sedes Sapientiae (en latin « siège de sagesse ») ainsi nommée car elle sert de siège au Christ qui incarne la sagesse. En vertu de ce rôle, elle semble sérieuse, voire un peu sévère.
L’enfant ressemble à un adulte miniature. D’une main, il bénit à la manière latine (les deux derniers doigts repliés), de l’autre, il tient un livre. Si ces éléments nous paraissent irréalistes aujourd’hui, il n’en est pas de même du 10e au 12e siècle où les artisans accordent peu d’importance à un rendu fidèle de l’anatomie des personnages et se concentrent sur la symbolique des images qu’ils produisent.
Vierge à l’enfant de Pieter Coecke
Dès le 13e siècle, les Vierge à l’Enfant laissent la place à des images maternelles souriantes, plus « humaines ». Ce changement iconographique correspond aux changements des mentalités et de la manière de percevoir les personnages bibliques. Loin des héros impassibles aux expressions neutres, les personnages sont dès lors représentés avec plus d’humanisation, tant dans leur anatomie que dans leurs attitudes et expressions.
Ce changement permet au fidèle de s’identifier plus facilement à ces modèles.
Cette Vierge à l’Enfant de Pieter Coecke datant du 16e siècle tient, en plus de l’enfant Jésus sur ses genoux, un feuillet de parchemin entre ses mains. Que souhaitez-vous lui voir lui raconter ?