Le parc de la Boverie, inséré entre la Meuse et la « Dérivation », se veut lieu de loisirs en famille, ouvert à tous. La roseraie, la Tour Nicolas Schöffer (bientôt restaurée), un nouveau bassin, la glacière, forment un endroit privilégié de promenades. Ce nouveau lieu culturel qu’est « La Boverie » tire tout naturellement son nom du parc qui l’entoure et la rénovation du bâtiment par l’architecte Rudy Ricciotti avec son immense extension de verre a la volonté d’offrir le plaisir d’une continuité entre intérieur et extérieur.
La première exposition intitulée « En plein Air » et organisée en collaboration avec le Louvre, concrétisera ce lien entre parc et musée.
Un site au cœur de l’axe Guillemins-BOVERIE-Médiacité rythmé par les plus grands architectes
Courant depuis la gare TGV dessinée par Santiago Calatrava jusqu’à la Médiacité, œuvre de Ron Arad, un axe urbain nouveau est en train de changer le visage de Liège : l’axe Guillemins-BOVERIE-Médiacité. Celui-ci court à cheval sur les deux rives de la Meuse et l’île de la BOVERIE, légèrement en aval du Pont de Fragnée, bientôt reliées par une passerelle cycle-pédestre. Cette passerelle sonnera comme une véritable invitation à rejoindre l’île et son magnifique parc, lieu bucolique, apprécié depuis toujours par les familles liégeoises, avec en son sein un lieu d’art et d’expositions centenaire, La BOVERIE, repensé par l’architecte Rudi Ricciotti.
Un projet architectural conçu par Rudy RICCIOTTI
Un projet retenu au terme d’une procédure internationale
Plus que la simple construction d’un musée, la volonté des autorités liégeoises était de renforcer la dynamique de développement urbain et de positionnement par une architecture créative et par une identification visuelle forte de ce nouvel outil culturel. Il s’agissait d’opter pour un projet alliant des caractéristiques d’innovation, de respect du patrimoine existant et d’ « architecture durable ».
Suite à un appel d’offre international, les autorités communales liégeoises ont décidé de confier la réalisation du projet à l’architecte français Rudy RICCIOTTI associé au bureau liégeois pHD. Rudy RICCIOTTI, lauréat du Grand Prix national de l’architecture en 2006, s’est notamment fait connaître au travers de la réalisation de projets muséaux dont le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) à Marseille, construit dans le cadre de « Marseille Capitale européenne de la Culture » et devenu l’un des nouveaux emblèmes du redéploiement de la Cité phocéenne, ou encore le Département des Arts de l’Islam du Musée du Louvre.
Un projet ambitieux au service d’une identité conservée
Soucieux du respect des constructions et du parc existants, les architectes ont opté pour une intervention mesurée s’articulant de manière forte sur le caractère historique du bâtiment. L’élément neuf le plus visible est constitué d’une extension largement vitrée, « insérée comme une nouvelle aile vers l’Est, en surplombant la berge vers la Dérivation ».
Rudy RICCIOTTI ajoute : «Ce que je pense de Liège, c’est que la Boverie est un véritable territoire, un territoire extraordinairement romantique. Le Musée existait et je ne souhaitais pas martyriser ni prendre en otage ce bâtiment. J’ai eu beaucoup de pudeur comme on respecte un ancêtre. Il y a beaucoup d’effacement, de discrétion, de modestie». C’est donc un projet innovant, à l’identité visuelle forte mais qui sublime le caractère emblématique de l’architecture existante.