« Pauline May, artiste plasticienne nous présente ici un projet inédit et singulier : Joka. Inspirée par ses nombreuses résidences d’artiste en Islande, c’est dans cette noirceur volcanique qu’elle puise l’essence même de cette imagerie onirique empruntée aux mythes et légendes de cette île.
L’histoire de Jorunn (de son diminutif Joka), est issue d’un conte populaire islandais qui nous dépeint le portrait d’une femme dure, en proie au malheur et à la violence. Rongée par la jalousie, car éprise de Thorsteinn l’amant de sa fille; Joka jura que jamais elle ne les laisserait se marier. Cette histoire la mena à sa tombe mais son fantôme demeurait très actif dans le village d’Hofdabrekka et elle ne cessa de répandre son amer chagrin.
C’est de cette errance que le projet Joka prit naissance, traduisant cette dualité mère-fille renforcée par l’emploi récurrent de la symétrie visuelle. Dans ses sombres danses l’artiste incarne à la fois ces deux rôles, la mise en scène de son propre corps étant la caractéristique première de son travail. Les supports utilisés (vidéographie, photographie, installations), se confondent pour donner vie à ce projet. »
Vernissage de l’exposition le mercredi 7 février à 18h
L’exposition se poursuivra jusqu’au 31 mars 2018.