Le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres, évoqué au travers de 2 films :
Ingres, le regard captif d’Alain Jaubert – 26’ – 1991
Parvenu au terme de sa carrière, Ingres rassemble, dans une toile amoureusement préparée, 25 femmes nues. Certaines évoquent des femmes de sa vie, d’autres sont inspirées par des gravures que le peintre collectionnait et qu’il reprenait régulièrement pour ses tableaux. L’examen des archives abondantes du peintre à Montauban et l’analyse en laboratoire permettent aujourd’hui de reconstruire l’histoire d’un tableau qui suscita autant la fascination – par exemple chez Picasso ou Man Ray – que la répulsion. Paul Claudel voyait dans Le Bain turc « une galette d’asticots ».
Ingres d’Hector Obalk – 26′ – 2009
En explorant de part en part les plus somptueux portraits du 19e siècle qu’Ingres nous a laissés, sans oublier ses dessins voluptueusement pointillés, il s’agira de montrer qu’un des peintres les plus réactionnaires de son temps n’a rien d’académique — mais qu’il a jeté les bases d’une esthétique de la photogénie contemporaine, selon cette course aux définitions toujours plus hautes de l’image, telle que nous la vivons aujourd’hui.
Mercredi 17 septembre
à 12h30 : Cinémusée Lunch avec projection du film, un sandwich et une boisson : 5 €
à 18h : Cinémusée classique avec projection du film et débat : 3€
Cinémusée, c’est tous les 3e mercredi du mois au Grand Curtius