Que viva Tina ! de Sivano Cantano – 52′ – 1997
La vie tumultueuse de Tina Modotti et son art, fussent-ils séparés, fascinent. Issue d’un milieu ouvrier dans l’Italie pauvre du début du siècle, Tina a, comme son père qui la fait venir aux Etats- Unis où il avait émigré, les idées à gauche. D’abord couturière, puis mannequin, sa beauté la transforme vite en starlette hollywoodienne. Carrière brève car elle va être emportée par une suite de passions et de rencontres, chaque compagnon lui ouvrant un pays, un engagement, une vocation. Sa liaison avec le photographe américain Weston sera déterminante. Pendant huit ans, à ses côtés, elle deviendra une des photographes les plus douées des années vingt. Elle entre dans le cercle intellectuel et communiste des peintres fresquistes conduit par Siqueiros, deviendra l’égérie du révolutionnaire cubain Mella qui mourra assassiné, puis de Vitali, agitateur international et stalinien rigide qui la transformera en militante professionnelle du Secours rouge et du Komitern.