« En plein coeur des montagnes caucasiennes, pile entre Orient et Occident, la Géorgie brille comme l’étoile solitaire d’une constellation oubliée.
Alors que la poudre des conflits a dynamité les emplois et les sourires de Tbilissi à Borjomi, la lueur se fraie un chemin.
L’économie reprend son souffle, l’espoir renaît, comme une fleur posée par un inconnu sur le pare-brise d’une épave.
Ce tohu-bohu d’images fait écho au vacarme silencieux de la Géorgie actuelle. Fruit de 3 voyages entre 2018 et 2020, chacune d’elles s’écrit avec une fracture majuscule : qu’il s’agisse de l’amertume persistante des aînés envers l’Union soviétique, de l’adolescence dérobée des plus jeunes, du silence au-delà de ses frontières.
Accueilli sur place par Elena, amie belgo-géorgienne, j’ai tenté de figer une réalité complexe mais fondamentale. Au fil de discussions délirantes à Tbilissi et Tskaltubo, de repas farfelus à Chiatura, de verres levés à la santé de n’importe quel Saint de Batumi, j’ai voulu révéler l’éclat fragile du quotidien géorgien. »
Maxence DEDRY
La Boverie
Vernissage le mercredi 2 août à 18h.
Exposition du 3 août au 1er octobre.
Entrée gratuite