Peintures à l’acrylique et mine de plomb sur du carton kraft tendu – ou pas -, dessins aquarellés sur de somptueux papiers artisanaux venus d’Inde ou de Thaïlande, gravures à l’eau-forte et aquatinte : quels que soient la technique et le support, l’œuvre de Clauzel s’offre sans artifice, rejetant les effets faciles et les contrastes – « le contraste fait un bruit énorme ! » -. Aux couleurs primaires, le peintre préfère les subtilités du noir et du blanc. Il affectionne les matériaux pour leur vérité, leur résistance et les hasards qu’ils peuvent générer. « Griffées, râpées, scarifiées, les surfaces subissent parfois un accrochage qui laisse à découvert le cœur du papier comme une plaie à vif » (Maurice Benhamou, 2009).
En 2018, l’artiste Jacques Clauzel, originaire de Nîmes, fait une importante donation au Musée des Beaux-Arts, soit un ensemble de 77 œuvres (peintures, estampes et dessins) qui fait aujourd’hui l’objet d’une présentation à La Boverie et s’accompagne d’un catalogue illustré. En 2020, l’artiste complète cette donation d’un ensemble d’une vingtaine de photographies noir et blanc, reflet de ses recherches picturales. Cette donation s’inscrit dans le sillage de l’exposition Deux peintres du peu présentée en duo avec Jean Degottex, au Mamac en 2012.
Exposition du 18 mars au 22 mai 2022
La Boverie
Tarif (expo Clauzel + Szymkowicz > 18.4 + collection permanente) : 5 € adultes / 3 € seniors, groupes / Gratuit pour les moins de 26 ans
Réservation : https://billetterie.laboverie.com/index-css5-laboverie-pg1.html