Occupez vos enfants en leur proposant de mettre en couleur quelques œuvres du Grand Curtius.
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Vous trouverez ci-dessous une petite présentation de ces œuvres.
Le Chevalier Antoine de Bolsée
Rendez ses couleurs au fier Antoine de Bolsée, chevalier bienfaiteur du prieuré de Saint-Nicolas-en-Glain. Le nom de ce personnage, l’écriture de l’inscription retrouvée sur le monument à son effigie et la typologie de l’armement représenté permettent d’établir qu’il aurait vécu durant la première moitié du 13e siècle.
Son heaume fermé protège complètement la tête. Il porte un haubert de mailles, en partie caché par une cotte d’armes, et dispose d’un bouclier en écu, orné des armoiries de son propriétaire.
Le manuscrit que renferme cette reliure proviendrait de l’abbaye de Stavelot et a été écrit vers 930. Le plat de la reliure, sculpté en ivoire, montre le Christ entouré de figures allégoriques représentant les vertus Courage, Justice et Tempérance ainsi que les quatre fleuves du paradis (Fison, Géon, Tigre et Euphrate). Saurez-vous les retrouver ?
Dans le registre inférieur se trouve un homme agenouillé, tenant un livre dans sa main. L’inscription latine qui l’entoure porte à croire que le donateur pourrait être Notger, Premier Prince-Évêque de Liège, fondateur de l’église Saint Jean dont provient l’évangéliaire.
Les plaques dorées sous forme de décor de feuillages ont, elles, été ajoutées dans le courant du 15e siècle.
Et vous ? Comment choisirez-vous de le décorer ?
Cette Vierge est une Sedes Sapientiae (en latin « siège de sagesse ») ainsi nommée car elle sert de siège au Christ qui incarne la sagesse. En vertu de ce rôle, elle semble sérieuse, voire un peu sévère.
L’enfant ressemble à un adulte miniature. D’une main, il bénit à la manière latine (les deux derniers doigts repliés), de l’autre, il tient un livre. Si ces éléments nous paraissent irréalistes aujourd’hui, il n’en est pas de même du 10e au 12e siècle où les artisans accordent peu d’importance à un rendu fidèle de l’anatomie des personnages et se concentrent sur la symbolique des images qu’ils produisent.
Vierge à l’enfant de Pieter Coecke
Dès le 13e siècle, les Vierge à l’Enfant laissent la place à des images maternelles souriantes, plus « humaines ». Ce changement iconographique correspond aux changements des mentalités et de la manière de percevoir les personnages bibliques. Loin des héros impassibles aux expressions neutres, les personnages sont dès lors représentés avec plus d’humanisation, tant dans leur anatomie que dans leurs attitudes et expressions.
Ce changement permet au fidèle de s’identifier plus facilement à ces modèles.
Cette Vierge à l’Enfant de Pieter Coecke datant du 16e siècle tient, en plus de l’enfant Jésus sur ses genoux, un feuillet de parchemin entre ses mains. Que souhaitez-vous lui voir lui raconter ?