Invités : Serge Delaive et Gérard Mans
Cette rencontre est animée par Jeannine Paque
Avec des lectures de poèmes de Jean- Paul Brilmaker et Daniel Loëff
Né en 1965 à Liège, Serge Delaive baigne dans les livres et le monde littéraire dès sa plus tendre enfance. Son œuvre balance entre poésie et fiction romanesque et parcourue par des personnages récurrents, est imprégnée par le voyage, le suicide de son père, des questionnements sur le temps ou le quotidien. La « Trilogie Lunus » , une anthologie de regroupant trois textes importants (Légendaire, Monde jumeau, Le livre canoë revus) est paru en février 2015 à L’arbre à parole pour les 50 ans de l’auteur.
En 2001, Le livre canoë achève la Trilogie Lunus/Poèmes commencée avec Légendaire et Monde jumeau. Entre séquences de vers libres, poèmes courts et textes en prose, Serge Delaive nous entraîne vers Vientiane ou Buenos Aires où l’on croise d’ailleurs quelques silhouettes qui réapparaîtront dans Argentine. Lyrique ou heurtée cette poésie dit la fuite, la mort violente, le suicide et l’abandon.
Serge Delaive, La Trilogie Lunus | L’arbre à parole et Meuse fleuve Nord | Editions Tétras Lyre
Gérard Mans est né à Liège où il fera des études de philologie romane. Après diverses publications sur les images et l’art d’aujourd’hui, l’écriture romanesque s’offre à lui comme un outil d’écoute. Celle accordée aux gens comme à lui-même. Dans des villes du monde, il collecte en marchant les fables qui surgissent entre les rêves et les gestes. Partout des gens parlent seuls, s’inventent des histoires. Pour gonfler la chambre à air de l’existence. En bordure des routes, une fiction prend forme dans l’interstice entre la vie telle qu’on la pense et celle qu’on vit… Son premier roman, Poche de noir (éditions Maelström, 2014) donne à lire ce récit de l’entre deux.
Mi-temps des années 90. Raymond Vidal ne rejoindra plus le Palais de la Mer. Sa démarche erratique conduit l’employé du musée de Charente-Maritime jusqu’en Croatie. Sur fond de conflits yougoslaves, la balkanisation des esprits gagne du terrain. Qu’arrive-t-il à cet homme qui parle seul, se prend pour une pieuvre et subit l’appel hypnotique d’un tableau du Caravage disparu en mai 45 dans un bunker berlinois ?
Gérard Mans, Poche de noir, Editions Maelström
Entrée gratuite.
Vendredi 24 avril 2015 à 18h
Grand Curtius, Féronstrée 136, 4000 Liège