À la Renaissance, l’Égypte antique, ou plutôt une certaine image de l’Égypte, est redécouverte, à travers d’une part les auteurs anciens, grecs et latins, mais aussi par l’intermédiaire des récits de voyageurs et grâce aux monuments qui revenaient progressivement à la lumière, comme les obélisques à Rome. Les humanistes se firent une idée très partielle et tronquée de l’écriture hiéroglyphique, qu’ils considéraient essentiellement comme une expression symbolique déconnectée de toute réalisation linguistique. C’est dans ce cadre conceptuel qu’apparurent des compositions en néo-hiéroglyphes, qui étaient des essais d’écriture universelle fondé sur un inventaire limité de signes qui n’avaient pas grand-chose à voir avec les hiéroglyphes égyptiens. Un des rares monuments à avoir survécu avec des textes en néo-hiéroglyphes est le tombeau de Hubert Mielemans, qui fut élevé à l’église Sainte-Croix à Liège.
A l’occasion de la conférence, découvrez l’exposition jusqu’à 18h30.
Une conférence par le Commissariat scientifique de l’exposition ‘Les hiéroglyphes avant Champollion ».
- Jean Winand, Professeur d’égyptologie, Premier Vice-Recteur de l’Université de Liège
- Gaëlle Chantrain, Chargée de recherches F.R.S.-FNRS. de l’Université de Liège
Informations pratiques
- Mercredi 6 avril 2022 à 18h30
- Auditorium
- 5 eur / Gratuit pour les étudiants ULiège
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Visuel
Monument du chanoine Hubert Mielemans, 1558-1560, Liège, église Sainte-Croix. Copyright : Université de Liège