Les sculptures présentées dans l’exposition ont quelque chose en commun, un point de départ, qui comme son nom l’indique, n’est qu’un point. Une toute petite “chose”, ridiculement insignifiante. Mais quand on tient ce point en main, que l’on essaye de s’imaginer ce qui a été nécessaire de mettre en oeuvre, pour matérialiser ce point dans sa forme, on touche là …
Une faîne, une faîne de hêtre, quoi de plus commun, on en écrase des multitudes en se promenant dans les bois. Prenez là en main, essayez de vous représenter mentalement les enchaînements de processus qui ont opéré pour arriver à produire cette “chose”. C’est impossible, on atteint l’inimaginable, comme chercher la limite de l’infini et alors là …
Là est le point de départ de la création, le commencement de ma propre création où je peux élaborer en moi, mes propres processus, mes mécaniques, mes systèmes formels, … mes envies. Les sculptures sont mes fruits issus de mes réflexions et divagations sur des développements imaginables qui unissent la relation entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intra et l’extra, la coquille et la graine, …
Sur ce qui détermine le dedans.
Sur ce qui subsiste du dehors.
Sur l’ouverture du dedans au dehors.
Sur la protection, prison du dehors.
…
Terrain fertile aux interprétations de sens et autres personnifications, la sculpture devient allégorie.
Musée d’Ansembourg
Féronstrée 114
4000 Liège
Tarif : 5 € / 3 €
Vernissage le 2 avril à 18h