A l’occasion des vacances de Pâques, La Boverie sera ouverte les lundis 4, 11 et 18 avril.
L’occasion de visiter les expositions Magritte et Charles Szymkowicz qui fermeront leurs portes le 18 avril.
A l’occasion des vacances de Pâques, La Boverie sera ouverte les lundis 4, 11 et 18 avril.
L’occasion de visiter les expositions Magritte et Charles Szymkowicz qui fermeront leurs portes le 18 avril.
Peintures à l’acrylique et mine de plomb sur du carton kraft tendu – ou pas -, dessins aquarellés sur de somptueux papiers artisanaux venus d’Inde ou de Thaïlande, gravures à l’eau-forte et aquatinte : quels que soient la technique et le support, l’œuvre de Clauzel s’offre sans artifice, rejetant les effets faciles et les contrastes – « le contraste fait un bruit énorme ! » -. Aux couleurs primaires, le peintre préfère les subtilités du noir et du blanc. Il affectionne les matériaux pour leur vérité, leur résistance et les hasards qu’ils peuvent générer. « Griffées, râpées, scarifiées, les surfaces subissent parfois un accrochage qui laisse à découvert le cœur du papier comme une plaie à vif » (Maurice Benhamou, 2009).
En 2018, l’artiste Jacques Clauzel, originaire de Nîmes, fait une importante donation au Musée des Beaux-Arts, soit un ensemble de 77 œuvres (peintures, estampes et dessins) qui fait aujourd’hui l’objet d’une présentation à La Boverie et s’accompagne d’un catalogue illustré. En 2020, l’artiste complète cette donation d’un ensemble d’une vingtaine de photographies noir et blanc, reflet de ses recherches picturales. Cette donation s’inscrit dans le sillage de l’exposition Deux peintres du peu présentée en duo avec Jean Degottex, au Mamac en 2012.
Exposition du 18 mars au 22 mai 2022
La Boverie
Tarif (expo Clauzel + Szymkowicz > 18.4 + collection permanente) : 5 € adultes / 3 € seniors, groupes / Gratuit pour les moins de 26 ans
Réservation : https://billetterie.laboverie.com/index-css5-laboverie-pg1.html
La thématique de la mémoire a longtemps inspiré mon travail – je l’ai jusqu’ici abordée essentiellement à travers le prisme de la famille. Aujourd’hui, bien que je souhaite continuer d’alimenter ma réflexion sur le souvenir et la façon dont il détermine le possible, j’aimerais envisager plus spécifiquement l’idée d’évolution : la mienne évidemment, de la « petite fille » à la « femme », mais aussi celle des pensées, des actes que l’on pose sur son passage, de l’importance que l’on alloue aux éléments qui composent nos histoires.
Nous nous efforçons en permanence de nous situer dans une réalité que nous sentons pourtant friable, exposés que nous sommes à la dissipation de toute forme de conscience. Nous n’avons définitivement pas tout notre temps, c’est aussi le cas de nos proches. De ce constat, j’estime qu’il est possible de dégager un impératif simple : Il faut édifier notre expérience du monde et des autres tant que c’est encore possible. Constituer des souvenirs, car ils sont les seuls à demeurer, à pouvoir rappeler le temps, l’étirer. Cela implique d’interroger le rapport que nous entretenons vis-à-vis de la réalité et surtout la manière dont nous intervenons sur cette dernière.
Usha Lathuraz
Du 3 février au 3 avril
La Boverie
Entrée gratuite
Galerie noire de La Boverie (collections permanentes) propose un nouvel accrochage avec une sélection de 80 œuvres sur papier, dessins et estampes confondus.
Comme l’écrivait déjà du Bellay au 16e siècle, l’expérience viatique ne laisse indifférent. Quitter son lieu d’origine pour un certain temps, abandonner ses repères, son identité sociale, sa langue génèrent un décentrement sur soi et impacte directement la pratique artistique ou littéraire du voyageur.
En Italie, à Paris ou en Orient, les artistes prennent la route à pieds, à cheval, avec les moyens du bord selon les époques. Le voyage fait bien souvent partie intégrante de l’immersion. Sur place, le dépaysement stimule la création artistique et entraîne l’inspiration sur de nouvelles routes.
A travers une sélection de dessins et de gravures d’époques différentes, partez à la découverte des différents profils d’artistes-voyageur et de leurs destinations.
Dates : du 5 février au 26 juin 2022
La Boverie (Collections permanentes)
VISUEL Eugène Delacroix, Femme d’Alger, crayon et aquarelle sur papier, 200 x 285 cm © Ville de Liège, Musée des Beaux-Arts/La Boverie.
A travers une sélection d’œuvres minutieusement opérée, Charles Szymkowicz présente deux grands axes de son travail qui dans un dialogue fertile racontent son rapport au monde et à l’intime. Des portraits d’êtres proches et d’artistes qui lui sont chers – qu’il s’agisse de peintres, de sculpteurs, de compositeurs, de poètes, d’écrivains ou de philosophes – font face aux émotions que lui commande notre monde tourmenté. Dans cet échange riche et bilatéral, l’artiste présente les deux faces parmi les différentes urgences de ses inspirations humanistes.
Une permanence cependant constitue un fil conducteur et anime l’artiste jusque dans ses plus profondes fibres créatrices. C’est le maintien, contre vents et marées, d’une originalité assumée souvent à contre-courant qui ne fait aucune concession et se présente au public dans une sincérité confondante et absolue.
Se donnant la gageure d’être lui-même dans un monde culturel où la mode fait office de dictat, Charles Szymkowicz éprouve une irrépressible et dévorante passion pour la figure de « l’artiste maudit ». Celui qu’on exclut pour ne pas répondre aux canons du temps, à l’approbation servile du plus grand nombre.
Marcher coûte que coûte vers la réalisation de soi-même et se présenter au monde à visage découvert est la route que l’artiste a choisi de suivre à l’égal des grands maîtres.
La Boverie
Du 10/12/2021 au 06/03/2022
PROLONGATION JUSQU’AU 18 AVRIL
Réservation recommandée : https://billetterie.laboverie.com
TARIFS :
Ticket combiné pour l’exposition « Charles Szymkowicz » et les collections des Beaux-Arts :
Ticket combiné expositions (Szymkowicz + Inside Magritte) et collections des Beaux-Arts :
Visuel : Charles Szymkowicz, Autoportrait avec l’art contemporain, 2004, acrylique sur toile, 205 × 180 cm.